Un verre à l'eau!!

Levée tard : 9h30!

Pour moi c’est un exploit… mais la musique la nuit nous fait nous endormir plus tard et/ou je dois entrer en mode vacances tranquillement.

Nous déjeunons tranquillement dans le cockpit, en se cachant un peu du soleil. Les gens sont déjà sur la plage. Vraiment contents de l’endroit où l’on est amarré. C’est relaxe, on voit les gens interagir. On a accès à 2 plages de sable, ce qui est rare ici et en plus, c’est à distance de marche. Les plages naturelles de roche volcanique sont bien aussi, magnifique même, mais il y a plus d’espace sur celles faites de sable et nous sommes aussi plus près du bateau.

On a réservé pour la visite du fort Sao Joâo Baptista. Cela fait 3 jours qu’on essaie de téléphoner à un numéro pour réserver, mais ça ne fonctionnait pas. On en a trouvé un autre ce matin, on y sera donc en PM. Ce sera chaud mais ça prend des sacrifices pour vivre des découvertes/aventures:)

Nous avons lavé le génois avant de partir pour enlever le plus de sel possible avant de ranger les voiles (dans les prochains jours). Autant vous dire que l’eau ne se rendrait pas jusqu’au haut des voiles, mais on a fait au mieux, c’est qu’elles sont vraiment grandes les voiles.

Puis nous avons sauté à l’eau, bon, descendus l’échelle directement du bateau et nous avons nagé jusqu’à la plage aller-retour (je n'aime pas tellement quand je ne vois pas dans l'eau... alors Louis a mérité les yeux que je lui ai fais 😉). Puis nous sommes partis 1h30 avant la visite, ce qui est une bonne chose car trouver un taxi a été difficile. Il y a un numéro, deux en fait, pour appeler un taxi a été difficile. Il y a un numéro, deux en fait, pour appeler un taxi à Praia da Vitória, mais ça ne répond pas toujours. Les gens ici sont beaucoup plus relaxe que nous, la preuve: lorsque nous sommes arrivés tout près d’où les taxis attendent les clients, nous avons discutés avec un couple de personnes âgées qui nous a expliqué avec des signes, car ils ne parlaient pas anglais, ni français, qu’il fallait attendre le prochain et leur faire signe de la main. Quand un taxi est arrivé, ils ont fait signe de la main et nous ont laissés leur place. Charmant!

Nous sommes arrivés 1h d’avance pour s’inscrire et montrer nos papiers d’identité, nous allons tout de même dans une forteresse qui abritent des militaires. Nous avons ensuite été mangé à deux pas, au Bowling Café. Nous avons demandé si nous pouvions être servi en moins de 40 minutes et on nous a répondu non. Les gens ici sont vraiment sur un mode moins pressé. La serveuse nous a mentionné qu’on pourrait manger plus rapidement avec tel ou tel plat. C’est ce qu’on a fait. Et c’est arrivé rapidement, on est même arrivé 8 minutes avant le début de la visite et le ventre plein, merci à elle!

En revenant au Núcleo de História Militar - Manuel Coelho Baptista de Lima pour la visite, nous avons entendu un couple dans la rue parlé français, donc nous avons commencé à discuter avec eux et comme ils voulaient aller voir la forteresse, nous leur avons suggéré de venir faire la visite. Nous leur avons expliqué que s’ils allaient à la forteresse directement, ils ne les laisseraient pas entrer et que, comme nous la dernière fois, ils devraient redescendre pour réserver une visite. Ils ont donc fait parti du groupe de curieux, avec nous, pour suivre la guide et écouter les histoires d’alliances, de politiques, d’emprisonnement et de guerres qui font partis de l’histoire du fort. Vraiment une superbe visite! Je ne m’attendais pas à autant de contenu et de découvertes. Une belle surprise!

Je ne vais pas vous refaire l’histoire, car trop à dire et beaucoup de technicalité, mais j’y retournerais encore pour pouvoir réécouter la guide. Elle était vraiment passionnée et intéressante! Je peux au moins vous dire que le désir de fortification à débuter dans les années 1500 pour protéger les baies des pirates et des corsaires notamment, puis avec les années, de navires étrangers et de leurs souverains. Puisque les Açores étaient un arrêt apprécié des navires marchands à l’époque, ils ont suscité beaucoup de convoitise. Il y a eu plusieurs tentatives de la part de souverains étrangers pour prendre le contrôle de la baie. Les habitants locaux, non militaires, sont même entrés dans l’histoire pour avoir défendu leur terre grâce à leurs bovinés. Oui, oui, ils ont gagné une bataille grâce à leurs vaches/bœufs. Vous irez faire la visite, c’est vraiment intéressant!

Nous y avons visité d’anciennes citernes, une église, des cachots, etc. Là encore, super intéressant, nous y avons même vu des gravures que les prisonniers ont fait pour inscrire leur nom dans la pierre ou dire le nombre de jours qu’ils y ont été enfermés. Il y en a un qui était pratiquement un abonné à ces cachots. Il les a pratiquement tous fait dans la forteresse, et pas qu’un jour chacun. Certains cachots avaient une toilette, d’autres pas. Imaginez à plusieurs là-dedans, sans vraiment beaucoup de lumière et avec l’humidité de la terre. Pour finir, car je dois bien en laisser pour votre future visite, les prisonniers dans ces cachots étaient des militaires et non pas des prisonniers de guerre. Du moins, ce que j’en ai compris. Donc, celui qui a fait presque tous les cachots avait probablement simplement une tête plus dure que les autres. Je blague 😉 Il avait surement du caractère en tout cas.

Nous avons aussi posé quelques questions à la guide en rapport avec ce qu’on avait vu dans les îles. Nous avons vu des gens sur le bord de la route, décorés leur voiture de fleurs, la plupart des hydrangées et nous avons d’abord pensé à un mariage (décoration du véhicule qui transporte les mariés), mais non. C’est en rapport avec les courses de taureau dans la ville, les gens décorent leur véhiculent pour la tauromachie.

Elle nous expliquait aussi, car elle étudiait les plantes/arbres, que les arbres autour de la forteresse sont une espèce venue de l’extérieur et que leurs racines contiennent du poison pour éliminer les autres variétés d’arbres qui s’en approcheraient.

La guide nous a aussi aidé à trouver un taxi pour le retour, ce qui n’a pas été évident, car les taxis fonctionnent par ville. Donc on peut prendre un taxi de Angra pour aller à Praia, mais pas un taxi de Praia pour venir nous chercher à Angra. C’est pour cela que si vous voulez des numéros de téléphone, faites-moi signe, j’ai gardé ceux que j’ai contacté. C’est précieux ces renseignements dans les îles.

Il y a toujours des aventures et des moments stressants en bateau… en voici la preuve!

Je suis allée sur le quai pour l’aider et récupérer le verre. On l’a eu!

Nous étions encore dans un état festif et nous avons donc eu bien du plaisir encore une fois avec Louis qui essayait de dire le nom des villes de l’île.

Nous avons encore mangé des desserts en soirée. Je vous disais que Louis avait une addiction pour les capotes/claudios de chez O capote Pastelaria. Ce n’était pas une blague. Moi j’ai goûté à des natas du kiosque voisin. Les meilleurs natas que j’ai mangé. Et j’en ai mangé beaucoup aux Açores. Crémeux, exquis!