Ce matin, c’est Louis qui me sort presque du lit pour qu’on ramène le scooter dans les temps. Moi j’ai envie de paresser au lit. Pour ceux qui me connaisse, vous comprenez l’ironie, pour les autres, c’est généralement moi la lève-tôt et pratiquement toujours la première debout.
Disons que ce voyage m’a quelque peu fatiguée, mais je ne me plains pas, loin de là.
On retourne donc sur le scooter et on reprend la route avec beaucoup plus d’aisance que la veille au matin. Puis nous marchons dans les rues en cherchant un restaurant déjeuner avec des œufs et du bacon pour Louis. J’en trouve sur le net, sur le cellulaire de Louis car moi je n’y ai pas accès, mais à une vingtaine de minutes de marche. On garde le restaurant en tête mais comme on se promène sur une longue passerelle sur le bord de la plage, on se dit qu’on trouvera sûrement quelque chose de bien et on a raison. Superbe petit déjeuner sur le bord de l’eau. En fait, on est vraiment sur le bout de la passerelle car il y a nous, il y a la passerelle où les gens se promènent et la grande terrasse à côté du restaurant.
Fait cocasse: pendant que notre serveur nous parle puis recule pour retourner vers le restaurant, un monsieur âgé passe juste à côté du serveur et lui fait une “jambette”/un “croc-en-jambe flagrant. Je le sais, je le vois. Le serveur lui fait un doigt d’honneur et le monsieur le suit en lui criant des bêtises en espagnol. Comme quoi partout, il y en a qui ont de mauvaises journées!
On arrête ensuite au centre commercial tout près des bateaux de croisière. Disons qu’il semble avoir été créé pour les passagers des bateaux. Il est immense. On sent aussi que la Covid-19 a été dure sur l’industrie des croisières et du tourisme car plusieurs magasins sont fermés à l’intérieur.
On retourne dîner au petit restaurant près du bateau. Je demande au serveur qu’il me prépare une boisson de son choix. Je ne peux pas vous dire le nom du mélange mais je peux vous dire que c’était de l’apérol, de l’eau et du Cava. Je demande au serveur si le Cava c’est un peu comme du Prosecco, avec des bulles et il me dit que oui, mais que Prosecco c’est italien et Cava c’est espagnol. Je ne savais pas. Disons qu’on aura fait quelques comparaisons dans ce voyage avec des produits italiens. Comme le jambon ibérique que j’ai comparé au prosciutto. Je me suis fait dire la même chose. De un: mondialisation oblige, de deux: je fais les comparaisons que je peux, ce n’est pas pour offenser personne. J’aime manger local et découvrir tout ce qu’il y a à découvrir!
On retourne ensuite au bateau pour y travailler un peu et le préparer tranquillement à notre départ qui approche. Ce qui est différent cette fois, c’est qu’on revient bientôt et que ça ne gèlera pas comme à Terre-Neuve, donc c’est un peu plus rapide comme préparation de départ.
À notre retour sur notre quai, on voit les belles prises qu'un pêcheur sort de sa chaloupe à moteur, ou était ce un petit bateau?
Je vais ensuite chercher des pizzas dans une petite pizzeria à quelques rues. La dame ne parle pas du tout anglais donc je dois prendre mon téléphone et traduire les ingrédients que je veux. Très cocasse, mais j’ai adoré! J’ai appris que cebollas c’est des oignons. Bien hâte de revenir et d’apprendre quelques mots supplémentaires, mais somme toute, Louis et moi nous sommes bien débrouillés avec nos cours d’espagnol du cégep d’il y a… quelques décennies :)
Une autre belle journée à 26-27 degré Celsius.
Moi qui croyais que c’était plus frais en mars. Disons qu’on a été chanceux mais on en saura plus sur le retour. Avec le vent, on était bien.
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