Une journée de fou à l’horizon! Je me réveille à 4h30, mon alarme est à 5h. Pas le temps de me rendormir. Je serai au bureau à 5:45 pour en faire le plus possible avant de partir. Je prévoyais finir à 11h mais je quitte le bureau à 12h. Ensuite, la course à la maison pour tout finir, vous savez comment c’est. Je cours tellement que lorsque je m’assois 1 minute avant que le taxi n’arrive, je suis étourdie, comme si je sortais d’un manège.
Ça a super bien été à l’aéroport. On s’assoit dans un restaurant pour grignoter et prendre un verre (chacun un double au plaisir du serveur). Louis se dégourdi les jambes pour me trouver un coussin de cou pour l’avion car il faut que je dorme cette nuit. Il a même acheté des somnifères. Il revient avec un coussin marqué “I love Canada”. J'aime bien mon pays, mais je ne suis pas du genre à le crier sur tous les toits, mais bon, ça fera l’affaire.
La porte de l’avion a changé donc on est un peu en retard (mais pas tellement) et il n’y a donc plus de place pour nos bagages de cabine. On les laisse dans le corridor, un peu stressés que les bagages ne nous suivent pas, mais ça semble correct. On décolle pour notre premier arrêt: Newart. On voit la statue de la liberté au loin. Louis me dit qu’il est jaloux que je sois passée juste à côté en voilier lors de mon convoyage vers les Bahamas. J’avoue que c’était quelque chose être au pied de la statue, avec la vue de ce sens là. Puis, on attend à la piste car il y a un avion à notre porte. On voit 3 avions un en arrière de l’autre en ligne dans le ciel pour atterrir. Et trois autres… et trois encore. Il a de l’action dans le ciel du New Jersey.
On arrête manger dans un restaurant en face de notre porte. On ne cherche pas plus, mais on aurait peut-être dû. Longue attente à l’entrée jusqu’à ce que j’aille voir des employés qui discutent ensemble et qui me disent qu’on peut s’asseoir où on veut, commander et payer en ligne. Point positif, on peut recharger les cellulaires à notre table. Donc vive la technologie, mais plus vraiment de service pour 150$US. C’est le début du voyage, c’est ok.
L’embarquement de 20:50 (pour vol à 21:40h) a du retard car ils doivent nettoyer l’avion. On commence à embarquer à 21:30. Louis me suggère fortement de prendre un somnifère pour être en forme demain puisque j’ai de la difficulté à dormir en transport depuis des années. Je le prends. Puis, délai de 15 min car il y a trop de bagage en cabine qui doivent aller en soute par manque d’espace. Puis, délai de 15 min car on est 9e en ligne pour le décollage. Autre délai car on doit retourner à la porte pour débarquer quelqu’un qui a un problème médical. Oh surprise, autre élai: (après 1h30 de retard) pour trouver le bagage en soute de la personne évacuée car c’est une loi fédérale aux USA.
Le pilote nous averti qu’on peut sortir un peu de l’avion en attendant mais qu’il reste vraiment juste quelques minutes avant que le vol soit annulé/reporté dû à son nombre d’heure de vol. Personne ne sort. Finalement on part à minuit. Il ne restait que 11 minutes avant que l’on doive rester à terre. De justesse!
Ça commence à être difficile de rester éveillée. Je suis plus “dans la lune”/ “au ralenti”. On soupe, puis je m’endors pour au moins 3h et je me réveille comme si je n’avais pas dormi longtemps, mais bien réveillée. C’est fantastique ces pilules (avec modération). Ça me faisait un peu peur au début. Mais je ne me rendors pas, coincée entre Louis et Marie-Andrée qui dorment (ma place initiale était au hublot mais Louis me l’a prise car il a dit que j’avais un coussin de cou pour dormir et de toute façon, il serait devenu fou entre nous deux; déjà que j’avais peu de place.
Pas de film du voyage, même si on a chacun un écran. On dort ou on relaxe. On avait la possibilité de texter, mais de nuit, un mercredi matin/mardi nuit, j’avais peu de chance de recevoir une réponse.
Déjeuner de yogourt et biscotti. J’adore! Louis me donne son yogourt!
On atterrit vers 11:15 à Tenerife Sur, il fait chaud en titi avec un chandail à manche longue, pantalon foncé et bas de contention; génial en avion pour les jambes par contre. On passe les douanes et on attend pour notre bagage enregistré contenant nos panneaux solaires. Notre traversier est à 1h de route, à Santa Cruz, mais je dois vraiment faire pipi; j’y vais à la course. Je demande pour un autobus et on me dit qu’on n’aura pas le temps; il faudra prendre un taxi. On embarque dans le taxi à 12:20 et le départ est prévu à 13:30. Il faut se dépêcher.
On arrive au traversier à temps, grâce à notre super chauffeur de taxi. On met les plus gros bagages dans un camion qui nous les redonnera à Gran Canaria. Génial! Et gratuit en plus. On se dépêche à embarquer sur le Volcan de Taidia, il est 13:15. On a réussi!
Environ 20euro pour notre dîner. J’adore! Sandwich de pain délicieux, œuf et jambon ibérique avec du vrai café pour Louis et Marie-Andrée, avec moi qui prend une gorgée pour rester éveillée.
Après être sortis au large, les vagues se font sentir. On se dirige donc vers les fauteuils près des hublots. C’est une aventure aller à la salle de bain. Puis on relaxe chaque à notre fenêtre. Louis réussi à dormir, moi j’essaie sans succès, mais au moins je me repose.
On arrive à Gran Canaria et je revois ce mur que j’ai tant “détesté” à notre arrivée de la traversée des Açores au printemps. Je le trouvais si long!
Direction la location de voiture, puis l’hôtel de Marie-Andrée et le voilier.
Toute une aventure pour arriver enfin à Soleau !
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