Tellement heureux d’être revenus sur le bateau. On retrouve notre chez nous. Tout est prêt, tout est fonctionnel et organisé. Tellement hâte de me laver (après 7 jours de cheveux sales) et de dormir dans notre lit du bateau. C’est quand même positif d’avoir hâte de revenir au bateau, ça aurait été dommage si l'un de nous n’aurait pas été heureux de le retrouver.
On a tellement vu de beaux, de majestueux paysages depuis quelques jours. Ce fut extraordinaire. Maintenant on profite de quelques jours pour reconnecter avec Soleau et faire des travaux sur le bateau.
On a aussi été se baigner sur un petit bout de plage à côté de la marina. Pas du tout l’endroit idéal puisqu’on est entré dans l’eau avec nos sandales (bout de terrain un peu à l’abandon remplie de grosses roches en bordure de l’eau), mais ça a rafraîchie.
On en profite aussi pour faire la cuisine sur le bateau. Ça fait du bien de se réapproprier le bateau complètement. Aller faire l’épicerie à pied, à environ 1,5 - 2km, revenir avec des sacs de glace pour la boîte à glace et des cannages, j’adore! Bon, ça fait beaucoup de poids dans un sac à dos, surtout pour Louis qui ramène les bouteilles d’eau, mais j’aime ce côté de la vie de bateau où on semble faire partie de l’endroit, où on a une petite routine (et pas toujours de l’eau à transporter;))
Voyager dans un nouveau pays, un nouvel endroit, c’est extraordinaire, c’est rempli de moments magiques et d’émerveillement. J’aime aussi retourner aux endroits vus car on a une perspective différente. Puisqu’on a déjà vu un endroit, on ne le voit plus de la même façon, en fait, on voit plus de détail. On s’approprie un peu plus l’endroit en quelque sorte. C’est ce qui est arrivé avec Marie-Andrée quand elle est venue voir avec nous Tejeda au milieu des monts et des vallées de Gran Canaria, c’est ce qui arrivera avec Max et Andrea pour les plages près de Garachico. On veut aussi leur montrer cet endroit et en profiter nous aussi. Bon assez philosophé, je continue ma narration.
On nous a dit qu’il y avait toujours du vent l’été aux Canaries. Depuis 2 jours, pas de vent. Il fait chaud. On travaille sur le bateau et on est un peu collant. Louis sur le bateau, à nettoyer les filières jaunies, pour leur rendre leur couleur blanche, à nettoyer le « stainless » et à refaire une beauté à Soleau avant l’arrivée de nos amis. Moi je vais faire du lavage à l’entrée de la Marina. C’est une bonne marche avec mon sac: 10 minutes d’un pas rapide, alors une session de lavage par jour c’est assez. J’en profite pour écrire le blogue pendant que je suis assise là-bas, sans air climatisé. Je veux juste vous dire: je vous aimes!
3e journée: on a tellement de vent aujourd’hui qu’il y a des « white cap » dans la marina. J’ai fait sécher des serviettes et des draps à la marina, mais il y en avait beaucoup alors ça n’a pas séché complètement. Comme je n’avais plus de monnaie pour un deuxième séchage, et que la marche aurait été de 20 minutes aller-retour pour quelques pièces, je me suis dit que Soleau ferait l’affaire. J’ai donc tout mis sur les filières propres et ça a séché rapidement.
On a aussi réussi à trouver une auto pour demain, activité qui n’a pas été simple. Les autres compagnies n’ayant plus de véhicules de disponibles, on en trouve une dans une petite boutique de souvenirs. La dame appelle pour nous. On a réussi à avoir la voiture pour ce soir, on aura donc la possibilité d’aller chercher Max et Andrea à l’aéroport.
La voiture nous est livrée à la marina. Le vol de nos amis est retardé de 2h. On se décide donc à aller manger au Burger King sur la route pour manger rapidement. Sans commentaire! On commande donc sur des tableaux tactiles et on attend nos burgers et on attend. Il y a 5 commandes avant nous. On attend et on attend. Bon, je vous fais ça plus court que nous… on attend longtemps. 40 minutes! Nos burgers sont là, sur la tablette, depuis plus de 20 minutes (peut-être même 30). Quand on reçoit finalement notre rondelle d’oignons. Disons simplement que certaines personnes devraient changer de secteur d’activité. Ce n’est pas tout le monde qui est bon à tous les emplois. Une chance que ce sont des pains non cuits, c’est peut-être la raison en fait.
Bon, tout ça pour dire que ça nous mets un peu de pression pour arriver à temps pour l’atterrissage de l’avion. On arrive à l’aéroport, Louis me laisse au terminal et va se stationner. Je demande à des passagers qui sortent sur quel vol ils étaient: Dublin. C’est aussi leur vol. Ils me disent qu’ils sont les premiers à sortir. Fiou! Je ne les ai pas manqués. Quelques minutes plus tard, je vois apparaître Andrea et Max! Yeah! Après leur 2 vols et leur longue correspondance, on les amène directement à leur hôtel. Des lumières qui dansent sur la façade de l’hôtel! Bienvenue dans un secteur très touristique du sud de Tenerife! Bons dodos les amis et à demain pour une journée de découverte!
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