Arrivée à l'hôtel. Épuisée!
Louis n'arrivera probablement pas avant minuit pour nous, probablement 4am (entre 20h-00h pour le Québec). Mais, il arrive bientôt. Il voit notre ile (Faial), mais le vent tombe et il ne lui reste plus beaucoup d'essence.
En attendant, il doit maintenant préparer les pavillons (drapeau) pour son arrivée.
Donc le pavillon national, c'est à dire ou est immatriculé Soleau 1/nationalité du bateau et non des occupants, va à l'arrière du bateau, à la poupe et en angle, sur une hampe (bâton en inox ou en bois) . Il peut aussi être fixé sur le pataras (étai arrière). Il est obligatoire. Il doit être plus gros que le pavillon de courtoisie. Sa taille est proportionnelle à la taille du bateau.
Le pavillon de courtoisie, c'est à dire celui du pays visité, est optionnel et est hissé en respect au pays hôte. Il doit aller sur le mât avant (dans notre cas, le seul), côté tribord et sous les premières barres de flèches. Ne pas le mettre peut être perçu comme une insulte. Certains l'installent lors de leur arrivée dans les eaux territoriales du pays visité et d'autres attendent d'avoir passé les procédures des formalités d'entrée (douanes et immigration). Selon les anciennes coutumes maritimes, il faudrait hisser le pavillon de courtoisie du lever au coucher du soleil et au port de 8 à 20h.
Le pavillon Q ou pavillon demande de libre pratique, est celui utilisé pour demander le droit de pénétrer dans les eaux du pays hôte et d'accoster. Il est jaune. Le "Q" fait référence au temps ou les bateaux devaient être en quarantaine. Ça ne semble pas être un temps si lointain, non? ;) Il faut ensuite passer aux douanes et à l'immigration. Dès que c'est fait, on peut affaler le pavillon.
A bientôt pour la suite
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