Non mais, puisque c’est possible, aussi bien prendre des vacances dans nos vacances, non!
Puisqu’on est dans un secteur de tout inclus; en fait, c’est comme si on était dans les îles du sud (Cuba, République Dominicaine, etc.) pour l’Europe, on en profite à la plage avant de prendre de petites vacances de Soleau 1 pour aller découvrir l’île de El Hierro en traversier car sinon (si on prend notre voilier) on manquera de temps pour recevoir nos amis dans quelques jours.
Belle après-midi à la plage! On se sent dans le sud (de l’Amérique). Le même style de vendeurs qui veulent nous vendre des boissons froides, des paréos ou des serviettes larges pour s’y reposer en famille. C’est différent et semblable à la fois.
On prend ensuite le traversier de 17:30 pour se rendre à El Hierro. Gravol prise au cas où. Il n’y a pas beaucoup de vent aujourd’hui, mais près de El Hierro, il y en aura plus.
Assis dans un petit lounge à l’avant, on grignote. On discute de nos prochaines excursions. On joue aux cartes, je gagne!
Je vois un dauphin sauter en direction du traversier. Il est si minuscule vu d’en haut. Ils sont si beaux en voilier, tout près de nous. Tout change selon les perspectives, il faut croire!
On passe près de la Gomera. C’est si beau! On continue vers El Hierro avec le soleil qui descend. On voit enfin l’île. Les vagues sont un peu plus grosses. Bien contente de ne pas avoir fait cette traversée en voilier, ça aurait été très long, plus difficile sur le retour et on aurait manqué de temps. Là on pourra profiter de l’île un peu plus et on retournera ensuite sur Soleau 1 avec plaisir pour découvrir la prochaine île.
On arrive au port avec une vingtaine de minutes de retard. Le bateau accompagnateur du traversier (pilot boat) se fait un peu secouer par les vagues. Pas certaine qu’il va réussir à passer devant le traversier avant le mur, mais j’imagine que le barreur du traversier ralenti pour le laisser passer car sinon il n’aurait eu aucun chance entre nous et le mur brise-lame.
On descend du traversier pour se rendre au comptoir de Cicar, la compagnie de location de voiture. On a une petite Fiat pour quelques jours.
Louis se prend un hamburger avec un œuf, à l’intérieur de l'édifice, pour manger en route et on se le partagera. La Fiat est tellement petite, cute et avec surprise, bien pensée et confortable! C’est la voiture préférée de Louis depuis le début de nos vacances (3 louées au total).
On commence la route de 18km qui devrait nous prendre environ 50 minutes. C’est qu’il y a des courbes. En plus, dans le noir, avec parfois du brouillard, heu, je veux dire des nuages (oui oui), pas de lampadaires pour nous faire de la lumière, ni de remparts sur le côté des routes: si on sort de la route, on a peu de chance de survie sur le côté océan/falaise. On ne voit pas très bien, mais Louis ne met pas les lumières hautes/plus puissantes, on ne voit que quelques pieds devant l’auto. Je ne comprends pas sa technique, mais il s'amuse.
On réussi à avoir la communication avec notre hébergement vers 21:20, je commençais à avoir peur un peu. Ils nous attendront (elle parle seulement en espagnol).
Anecdote: (un peu scabreuse, je m'en excuse)
J’ai un petit gaz dans l’auto:
Louis: as-tu pété?
Heu, oui, un mini, sans faire exprès
Louis: Ouvre ta fenêtre (je cherche le bouton)
Je ne suis pas capable, je ne trouve pas le bouton
(Louis l’ouvre): une chance que j’ai regardé avant de partir, sinon je serais mort (un peu dramatique le capitaine)
On réussi à trouver l’endroit, du moins être très près. On se stationne et je me mets à marcher pour trouver le numéro de porte; je ne trouve pas. Je reviens vers Louis et il parle avec un homme espagnol qui parle quelques mots en anglais: sa sœur habite maintenant Boston, j’imagine que ça aide, mais ce n’est peut-être pas relié. Il est pêcheur. Il nous dit de venir le voir à la poissonnerie ("pescaderia") demain pour du poisson. Je connaissais “pescador” pour poisson, donc on a fait le lien. Il appelle notre hébergement puisqu’on ne trouve pas l’adresse. Elle viendra nous rejoindre.
On arrive dans le hall spacieux de notre portion de l’immeuble, ça semble assez neuf et propre. On entre dans l’appartement/condo, c’est petit mais super fonctionnel: cuisine équipée, salon, salle de bain, terrasse avec vue sur la piscine. Louis me souffle à l'oreille, avec des yeux inquiets "où est la chambre?". On demande et elle ouvre une autre porte, Fiou! Belle chambre! Je crois que le divan se transformait en lit de toute façon, mais le capitaine a eu un moment d'inconfort, je dirais.
On signe donc les papiers, sans avoir compris ce qui y était écrit, mais on a pris une photo comme preuve. Je demande comment aller à la piscine, il y a une porte brune près du bar, dans la rue. Ok, on verra demain.
Je regarde dans la salle de bain s’il y a du shampoing et du savon: Louis m’a dit de laisser les nôtres au bateau, qu’il y en aurait à l’hôtel. Et bien non! En fait, je ne suis pas certaine que ce soit considéré comme un hôtel, peut-être plutôt comme un Airbnb sans l’être. Ce sont des chambres/appartements qu’on occupe pour notre séjour et qu’ils nettoient ensuite. Il n’y a pas tous les petits produits des hôtels. Par contre, on a une bouteille d’eau au frigo et une quésadilla sur le comptoir. Gentille attention!
On se lave donc à l’eau et dodo vers minuit. Demain, on découvrira l’île à la lumière du jour.
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