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Photo du rédacteurCindy et Louis

Découvrir l’île

Ce matin, on se lève en pleine forme. Prêts à passer la journée sur les routes et découvrir l’île de Gran Canaria. On part donc à pied, pour chercher un magasin qui loue des scooters. Difficile à trouver car lorsqu’on chercher des scooters, c’est plutôt des planches à roulette électrique qu’on trouve. Et c’est moins pratique sur l’autoroute disons. On en profite pour marcher dans les rues de Las Palmas de G.C et se faisant, on découvre une petite pâtisserie. La dame ne parle pas anglais, ni français donc on pointe ce qu’on veut. Une feuille de palmier pour Louis, une pâtisserie feuilletée pour moi et un croissant avec une petite gelée par dessus. Du moins il est luisant plutôt que mat. Je n’aime pas particulièrement les croissants, mais puisqu’on est en Europe aussi bien essayer. Oh my my… le meilleur croissant que j’ai mangé de toute ma vie. J’en aurais mangé des douzaines! Les autres pâtisseries sont bonnes mais le croissant les éclipse toutes. 


Comme on ne trouve pas de magasin avec scooters dans le coin, on appelle un taxi pour aller à celui que Vanessa du Pier 19 nous a suggéré avant-hier. Bingo! Ils en ont un. Bon, il ressemble plus à une moto qu’à un scooter du style Vespa, mais ça ira, au moins ce n’est pas une moto. Moi je trouve un casque rapidement mais c’est plus difficile pour Louis. Il a le choix de casque complet seulement, comme pour une moto, au lieu de juste une vitre comme moi. Avec sa barbe, il étouffe. Pas question de mettre les casques de moto. Il fini donc pas trouver un casque un peu trop petit pour lui, mais c’est ça où on va louer une voiture alors, son choix est vite fait. 



On part donc dans les rues de la ville. Au début, j’aime moins. C’est beaucoup d’arrêts, d’autos et de piétons près de nous. Puis, c’est l’autoroute et la vitesse. Disons que j’ai des peurs qui remontent à l’adolescence alors ça n’aide pas mon état d’esprit.  Louis se familiarise avec notre location, donc lui aussi aime moins cette partie du trajet. On a une idée d’où on veut aller, du moins, j’aimerais aller voir une ville que j’ai vu dans un magazine à l’épicerie. On regarde le chemin pour s’y rendre. Je mémorise 2-3 étapes du trajet, puis on arrête et je mémorise 2-3 autres étapes. On roule un moment mais pas tellement dans la joie. Comme c’est moins plaisant, on se dit qu’on va laisser tomber cette destination et rebrousser chemin. Sur l’autoroute, il y a tellement de vent que le scooter tremble. Pas une bonne sensation! On décide donc de prendre la prochaine sortie et on arrive dans de petites rues de banlieue. Déjà, on préfère. On continue un peu et on décide de reprendre le chemin pour notre destination: Tejeda. On roule maintenant dans des rues de campagnes, et on apprécie vraiment l’aventure. C’est beau, c’est tranquille, ça nous permet de profiter pleinement du moment. Notre odorat est pleinement mis à contribution et vit une vraie fête des senteurs: thym, laurier, diverses fleurs et arbustes! 



On arrête souvent pour prendre des photos ou se dégourdir les jambes. On arrête dans un restaurant en haut d’une colline. Il y a des poules, des coqs et des poussins qui viennent nous voir. On les nourrit un peu. En fait, un moment donné, une poule s’approche avec ses 3 poussins. Un coq fait de même. Je me lève pour donner de la nourriture aux poussins et garder éloigner le coq. Il se rapproche. Je lui bloque le passage. Non mais ça suffit la loi du plus fort. Il ne l’aura pas le morceau de pain. C’est aux poussins qu’on veut le donner. Il jouera au plus fort une autre fois. Il ne gagnera pas contre moi.  Les poussins auront de quoi se remplir le ventre un peu. Et leur maman poule pourra souffler quelques instants. Louis trouve ça drôle de me voir bloquer l’accès à un coq, mais j’ai une mission et je veille au grain/pain.



On continue ensuite vers Tejeda. C’est tellement beaux, c’est un peu d’Italie, un peu d’Utah, un peu du Grand Canyon dans un même paysage.  On est tellement content d’avoir fait le chemin, mais avant d’arriver à la ville, qui est tout près, on décide qu’après des heures de conduite, c’est assez. On retourne sur nos pas, de toute façon, on y retournera avec les mamans en juillet. Donc même si on ne voit pas l’intérieur de la ville maintenant, ce n’est pas si grave et ça nous fera voir du nouveau cet été.


Le retour sur l’autoroute se fait mieux que ce matin, en plus, on n’a pas le vent de face, ça aide. On arrive complètement brûlé/fatigué à la marina. On y laisse le scooter. On décide de le rapporter demain matin à son point d’origine. Présentement, on veut juste relaxer devant un verre. 


On revoit le petit chien sur le quai de notre bateau. On le trouve adorable. Pas notre style de chien habituel, mais tellement gentil et le plus important, il ne jappe pas. Disons que c’est une race qu’on a souvent vu japper. On voit un voisin de bateau le prendre dans ses bras et le mettre dans son bateau. Il a un maître. Le chien peut aller où il veut, mais il revient toujours au bateau. On oublie donc l’adoption potentiel du chien. On s’est amusé à y rêver seulement. 

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