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Photo du rédacteurCindy et Louis

Dernière journée tous ensemble!

Dernière mise à jour : 19 mars 2023

Nous profitons de notre matinée, plus rapidement cette fois, pour voir un voilier Bavaria 46 pieds se mettre à l’épaule sur le quai tout près. J’adore voir les voiliers s’amarrer, c’est toujours une danse, un ballet pour moi. J’espère ne pas perdre ce sentiment avec le temps.


Plus le voilier est long et plus c’est compliqué/technique comme manœuvre. J’en oublie que les bateaux plus grands et plus récents ont souvent de petits "joysticks" pour aider le bateau à manœuvrer plus facilement.


Sur notre voilier, si on met à la renverse/à reculons le bateau aura tendance à tirer vers bâbord (la gauche du bateau) ce qui peut compliquer les choses. Voilà pourquoi on essaie d’entrer au quai le plus souvent de bâbord à 45 degrés et de face.


Toujours est-il que je regarde avec bonheur le Bavaria tenter de se mettre à l’épaule avec un autre voilier et que j’oublie ce petit plus, ce petit "joystick" qui les aide (jusqu’à ce que je vois quelques remous sous le bateau qui m’indique qu’ils l’utilisent). Le skipper devra se reprendre quelques fois pour y arriver mais je crois qu’il apprend. Et je lui envoi tout mon support, car je sais que le jour où le capitaine me laissera la barre pour s’amarrer à un quai, je voudrais le support de tous les gens autour. Mais on n'en est pas encore là. Je préfère être l’équipière. Il est loin le temps où j’entrais au quai avec mon Mirage 24. Du moins ça semble très loin.


Nous prenons ensuite le taxi pour les rejoindre à leur hôtel et nous partons tous ensemble voir la forteresse de São João Baptista. En fait, nous prenons la route et nous nous stationnons tout près des remparts. Nous marchons vers la forteresse (pauvre Louis qui marche encore) et voyons quelques oiseaux au chant particulier. Je ne peux vous dire leur nom mais leur chant est tellement unique que vous saurez si vous allez aux Açores. Nous regardons ces oiseaux dans le ciel se faire attaquer par un oiseau de proie. Attaquer est un bien grand mot car celui-ci n’a pas le loisir d’être menaçant très longtemps, les oiseaux se mettent à le pourchasser en groupe jusqu’à ce qu’il quitte. Une espèce à voir, je vous dis!



Nous continuons à monter la côte et voyons des travailleurs sur le bord du sentier qui s’occupent de son entretien. Arrivés en haut de la côte, on voit un homme tourner un baril de béton à l’horizontale et en verser dans sa brouette pour la descendre le long de la pente jusqu’à des collègues. Ça ne semble pas si simple disons. Bravo à eux!



Nous arrivons près des remparts et remarquons ces immenses trous/espace vides fait par l’homme au bas des remparts et nous nous demandons leur utilité. Nous sommes certains que c’est un système de défense pour empêcher les envahisseurs d’approcher trop près mais on se questionne sur le comment. Nous voyons aussi des cercles sur les murs extérieurs et on se demande leur signification. On arrive à la porte d’entrée et elle est fermée. On se dit donc qu’on fera le tour du rempart pour voir s’il y a une autre porte d’entrée. Il y a effectivement un chemin très abrupt à monter et quand on y arrive il y a un militaire qui nous explique qu’on ne peut pas passer, qu’il faut redescendre en bas de la côte et aller au musée chercher des billets. Oh qu’on n’a pas envie de redescendre et remonter à nouveau cette pente à cette chaleur. Monter/marcher le Mont Brazil aurait été une bonne option mais avec mon genou qui fait des siennes depuis quelques semaines, ce n’est pas une option.

Nous faisons donc preuve de courage et allons au musée, Núcleo de História Militar, pour nous faire dire que les réservations pour aujourd’hui sont complètes, ce qui met fin à notre espoir de voir la forteresse tous ensemble car ils partent demain. Nous essayerons Louis et moi de revenir dans les prochains jours. Nous en profitons tout de même pour voir l’exposition du musée militaire. Plusieurs citations sur les murs me font réfléchir.


Traduction libre: "Je ne sais pas quelles seront les armes de la 3e Guerre mondiale, mais pour la 4e Guerre mondiale ce seront des pierres et des bâtons..."Albert Einstein

Nous reprenons ensuite la route et avons droit à un moment mémorable. Nous sommes 5 dans une petite voiture. Le frère de Louis, Jacques conduit dans les petites rues d’Angra. On n’a pas d’itinéraire fixe, on vagabonde en voiture. Il prend une rue à gauche et monte la côte, du moins il tente de la monter, mais la voiture ne veut pas. Il réessaie et essaie de nouveau quelques fois sans succès. On redescend donc de quelques mètres à reculons pour se donner de l’élan et … non, rien à faire. On rit, on rit tellement. On redescend donc ce qui reste, de reculons et on prend un autre chemin.


Côte: 1, petite voiture à 5 passagers: 0

Avec toute cette bonne humeur, nous allons dans un jardin magnifique, Jardim Duque da Terceira, remplie de fleurs diverses, de sentiers et d’endroits pour s’asseoir. Puis nous allons manger, à pied, dans un petit restaurant. Encore une fois, ce fut excellent et comme dessert, je vais avec Christiane choisir des desserts dans une vitrine. Elle adore ceux aux pistaches, moi j’aime moins, mais d’accord si elle aime ça je lui en prends un pour plus tard. On demande au serveur quelles sont les plus belles plages. Il nous dit d’aller à celle près du restaurant de crevettes (Caneta), mais on y est déjà allé. C’est là que Louis et Jacques ont sauté à l’eau. Il nous dit que sa 2e plage préférée est celle à côté de l’hôtel où ils sont hébergés (Terceira Mar Hôtel). On préfère ne pas y aller car on a vu plusieurs physalies non loin et c’est entouré de mur de béton. Il y avait beaucoup de gens quand on l’a vue de loin par contre, ça semble prisé. On lui demande un 3e et dernier choix et c’est là qu’on ira. Avant de partir je prends un café. Oui oui! C’est qu’après avoir mangé, je sens la fatigue se montrer le bout du nez, je sais que c’est notre dernière journée ensemble alors on la remplira jusqu’au bout. Je rajoute donc du sucre et hop… on repart!

Nous retournons à la voiture et je me fais accoster par un homme saoul. C’est toujours particulier quand ça arrive car on ne sait jamais ce qui peut arriver. J’ai été très polie, tout s’est bien terminé.


Nous continuons vers le 3e choix de plage du serveur mais devons nous arrêter en route. Il y a plein de gens dans la rue. On descend de la voiture pour aller voir ce qui se passe. Il y a des carrioles, des animaux, des princesses, ou au moins des femmes habillées de belles robes. Je ne peux vous dire ce qu’était ce défilé/rassemblement mais c’était vraiment agréable d’être parmi tous ces gens, dans un événement totalement inusité pour nous. Une pure surprise!


On retourne à l’auto et on me dit que j’ai trop pris de café car je leur dis avec aplomb de suivre les autres autos pour sortir du rassemblement. J’ai juste un peu d’énergie c’est tout.



Arrivée à la plage: un vaste espace de bassin d’eau naturelle entourée de béton. Moins joli visuellement que d’autres, mais plaisant. On comprendra pourquoi quelques minutes plus tard car après s’être installés et avoir décidé qu’on ne se baignerait probablement pas, il s’est mis à pleuvoir un peu. Dès que le soleil se cache aux Açores, c’est plus frisquet avec le vent alors si on ajoute la pluie en plus, on était complètement rafraîchi. On en a quand même profité un peu pour relaxer et certains ont même somnolé quelques minutes.



On décide donc de retourner à la piscine de l’hôtel et de ses chaises longues. On arrête en route pour voir Monumento Alto da Memória. On commence à sentir la journée et on est un peu plus fatigué alors je m’amuse avec la signalisation des villes.



La chaleur revient avec le soleil donc on se presse pour aller à la piscine. Vous allez dire qu’il était temps mais, je me sens vraiment en vacances depuis 2 jours et notre groupe se sépare ce soir.


Dernier souper ensemble, nous allons au « O cachalote » délicieux restaurant de Frank et Peter (un père et son fils). Que de plaisir on a eu avec eux. Jacques et Louis ont pris un steak sur pierre volcanique et moi j’ai pris le thon servi de la même façon. Ab-so-lu-ment sublime! On a tous adoré le repas et le service.



Comme la plupart des gens là-bas boivent de l’alcool fort avec du tonic, il faut chaque fois leur spécifier que dans notre famille, nous le prenons sur glace. Oui oui, juste de la glace. Pas de tonic. Oh qu’on a dû le répéter souvent dans le voyage, mais le propriétaire a compris rapidement. Il a même fait le signe de nous vénérer et à demander on tenait ça de qui. Louis a même eu droit à un bec sur la tête par le serveur. Il a donc commencé à l’appeler « pâpâ ». On a tellement ri. Le genre de soirée parfaite: la bonne compagnie, la nourriture exquise, le vin parfait et le service excellent et l’ambiance de fête. Soirée mémorable!


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